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Pas que beau l'équipage...
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16 janvier 2007

Ce début de semaine est particulièrement

Ce début de semaine est particulièrement catastrophique. Ce blog va donc se transformer, une fois n'est pas coutume (*ironie), en remake du mur des lamentations ^^

C'est le moral qui flanche même si le retour des concours blancs est plutôt encourageant.. La reprise a été dure, c'est une sorte de ras le bol général pour changer mais en fait les cours sont secondaires là. Je ne me sens pas bien, je suis fatiguée, je dors mal, je suis irritable... bref, ce genre de jours où le moindre truc me fait dire "ça me gaaaave" ou bien "bordel de m....", "putin fais c...." :D (oui admirez le vocabulaire très recherché!).

J'étais dans ce long couloir à attendre pour passer ma khôlle. Aujourd'hui, c'était un de ces jours où j'aurais dû rester sous la couette. Je me sens moche, j'ai cet horrible mal de crâne, j'ai envie de partir en courant, de dévaler les escaliers qui me narguent là, rentrer chez moi le plus vite possible et me tirer de ce bahut. Mais je reste : principe de responsabilité, peur du gendarme etc. etc. La liberté humaine, vaste concept. Après tout, je n'ai pas envie qu'il ouvre cette porte, je préfère encore rester dans ce couloir : je devrais à mon tour rentrer et faire mon speech. Et puis cette affreuse sonnerie qui me fait sursauter. Ouf, personne dans le couloir pour voir le comique de la situation. J'ai la tête dans mon écharpe que je tiens d'une main, de l'autre mon speech. Et blablabla ceci et cela... Finalement ça s'est plutôt bien passé, quand je parle, je suis très détendue, ça n'est pas moi qui parle, c'est un mécanisme enclenché, je blablate et je me vois parler, j'ai l'air con devant ce prof qui mange en face de moi son goûter comme un gosse. Oui j'avais l'air con mais on s'est fou, c'est passé.

Chaque personne à qui je dois parler m'apparaît comme une torture et à l'inverse, je ne parviens pas à parler aux gens à qui je voudrais parler. Je me sens seule dans ce long couloir, dans cette salle de classe vide, dans cette rue qui me ramène chez moi. J'ai pas envie de leur parler, j'ai pas envie de me forcer à leur parler. Laissez moi sous ma couette et qu'on me foutte la paix!
Au bout du compte, on est bien seul sur le chemin du retour alors que la hanche droite s'est mise en congé (payé?). On peut alors adopter la technique de la béquille naturelle, la jambe gauche faisant le geste de la béquille, c'est un peu risqué car très vite fatigant pour la jambe qui doit supporter tout le corps. Donc à la fin on fait la technique du petit pas et on met trois fois plus de temps pour rentrer.

En ce moment je ne me sens pas bien. Je pensais que le fait d'avoir un copain me redonnerait un peu confiance en moi mais finalement, c'est pas trop ça. Comme je me sens moche, j'ai peur qu'il me largue à la première occasion. Et en même temps je ne veux pas me présenter dans cet état devant lui. Je ne veux pas qu'il me voit comme ça, moche et malade. Non. Laissez moi encore quelques semaines avant de lui montrer qui je suis. Permettez moi encore de croire à cette illusion que j'orchestre. Qu'il me voit seulement comme une fille qui ne peut pas faire du sport, ça me va très bien!
Mouarf... non en fait je crève d'envie de lui raconter tous mes malheurs à trois francs, qu'il me voit justement comme je suis, enjouée, curieuse, qui rit facilement mais avec ses coups de déprime aussi, ses coups de calgon où certains jours, on ne sait pas ce qu'on a mais tout paraît terne et craignos! Là on verrait s'il prend la fuite ou non.

De toute façon, il la prendra. - Quoi? - La fuite.

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